Je me raconte à travers un motif car quel meilleur support pour illustrer la personnalité d’une créatrice de motifs ?
Ce motif est réalisé sur le principe du portrait chinois, si j’étais… je serais… C’est un motif que l’on dit Conversational, c’est-à-dire qu’il raconte une histoire, ici mon histoire :
Si j’étais un loisir créatif, je serais la broderie.
Je la pratique depuis toute petite, même à l’adolescence où peu d’amies partageaient cet intérêt. J’ai appris avec ma maman et les conseils de l’une de mes tantes. J’adore ça, là encore, comme pour l’accordéon, c’est une activité facilement nomade, et là encore, comme dans le design textile, je joue avec les couleurs. C’est très méditatif car c’est une activité qui prône la lenteur.
Si j’étais un film je serais “le fabuleux destin d’Amélie Poulain”.
C’est mon film préféré, celui que j’ai vu le plus de fois. Minimum une fois par an ! La rêverie, l’originalité, l’amour des choses simples, des petits détails, l’attention portée aux autres, et la B.O. composée par Yann Tiersen tout simplement MAGIQUE !
Si j’étais un instrument de musique, je serais un accordéon diatonique.
C’est un instrument que j’ai longtemps malaimé, je le trouvais trop désuet. Et pourtant, comme dit précédemment, j’adorais la musique du film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain. L’accordéon s’est fait un chemin dans ma vie par une suite de petits signes jusqu’à ce que l’évidence s’impose. J’ai acheté un accordéon et me suis inscrite à des cours en septembre 2019, depuis je joue quasi chaque jour. Mon accordéon me suit partout où il est invité !
Si j’étais un objet, je serais un livre.
Dès que je cherche une information, je cherche les livres qui pourraient répondre à mes interrogations. J’aime aussi beaucoup les romans. La médiathèque de ma communauté de communes, où je suis bénévole de temps à autre, aide bien mon porte-monnaie dans cette boulimie livresque.
Si j’étais une activité bien-être, je serais le yoga.
C’est une pratique douce que j’apprécie depuis de nombreuses années. Elle m’a reconnecté à mon corps. Elle permet aussi de laisser se reposer l’esprit, souvent trop actif.
Si j’étais un animal, je serais un cheval.
J’ai fait de l’équitation petite. J’ai eu un cheval, mon papa ayant cédé autant à son envie qu’à la mienne. J’admire beaucoup cet animal qui représente pour moi la liberté.
Si j’étais un cadeau, je serais un bouquet de fleurs sauvages.
C’est un cadeau spontané que me font parfois mes enfants. J’aime cette spontanéité, le fait qu’il n’y ait pas besoin d’un événement particulier pour offrir ou recevoir. Et ces fleurs là sont locales et de saison.
Si j’étais un lieu, je serais une forêt.
Entourée de nature, je m’y sens tellement bien. Arpenter chemins et sentiers, emmitouflés en automne/hiver pour y ramasser champignons et autres trésors gustatifs ou décoratifs, y voir la végétation se réveiller au printemps, y chercher la fraîcheur l’été, y faire une cabane toute l’année.
Si j’étais un symbole, je serais un triskell.
Je le porte souvent à mes oreilles, il symbolise mon appartenance à la Bretagne car comme dit la chanson La découverte ou l’ignorance des Tri Yann “La Bretagne n’a pas de papier, elle n’existe que si à chaque génération des hommes se reconnaissent bretons.”
Si j’étais une région, je serais la Bretagne.
Oui, je me répète, vous l’aurez sans doute déjà compris, Je suis ancrée en Bretagne. Mes noms sont tous deux bretons, mon nom de jeune fille, Couëdel, vient de Koad qui signifie bois, forêt. Mon attirance pour la forêt est donc dans mes gênes ! Et mon nom d’épouse, Bodiguel, vient de Bod qui signifie abri, foyer.
Vous en savez maintenant plus sur moi ! Vous souhaiter imprimer un motif conversational, racontez-moi tout par ici !
